Comparaison entre l'entrepreneur individuel classique et le micro-entrepreneur
Dans ces tableaux comparatifs, - la notion d'entrepreneur individuel "classique" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis à un régime réel d'imposition, - la notion de "micro-entrepreneur" fait référence à l'entrepreneur individuel soumis au régime fiscal de la micro-entreprise et au régime micro-social. Jusqu'en 2015, il s'agissait du régime de l'auto-entrepreneur.Leurs caractéristiques principales
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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L'imposition et les cotisations sociales sont calculées sur la base du résultat réel (bénéfice ou perte) déterminé grâce à la tenue d'une comptabilité complète. |
176 200 € (CA de l'année précédente ou de l'avant dernière année) pour |
Le même statut juridique
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Il n’y a pas de différence au niveau de la forme juridique, dans les deux cas il s’agit d’une entreprise individuelle. L'entreprise individuelle se caractérise par le fait que son dirigeant et elle ne forment qu'une seule et même personne. Cela entraîne plusieurs conséquences parmi lesquelles : Rappel : quel que soit le régime, |
Le micro-entrepreneur ne peut pas exercer certaines activités
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Toutes les activités peuvent être exercées en entreprise individuelle classique (industrielles, commerciales, artisanales, libérales, agricoles) |
Le micro-entrepreneur ne peut pas exercer certaines activités. |
La même qualification professionnelle est nécessaire
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Quel que soit le régime choisi, si une qualification professionnelle est obligatoire pour exercer l'activité, il est nécessaire d'en justifier. |
Une procédure de déclaration d'activité similaire
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur | |
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L'entrepreneur doit s'immatriculer auprès : | ||
Comment s'immatriculer ? | ||
La demande se fait : | ||
Le demande d'immatriculation peut également être réalisée depuis www.autoentrepreneur.urssaf.fr | ||
Coût de la formalité d'immatriculation | ||
L'immatriculation est payante et le coût varie en fonction de l'activité exercée (artisanale, commerciale, libérale ou agent commercial). |
L'immatriculation est gratuite (sauf immatriculation au RSAC pour les agents commerciaux). | |
Des frais d'assistance à formalités peuvent être demandés. |
2 modes différents de détermination du bénéfice imposable
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur | |
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Quel régime d'imposition des revenus ? | ||
Les bénéfices de l'entreprise sont soumis à l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IR). La nature de l'activité permet de déterminer la catégorie des revenus : Pour mémoire : le revenu global d'un foyer fiscal peut être constitué de différentes catégories de revenus : traitements et salaires, revenus fonciers, plus-values, BIC, BNC, bénéfices agricoles, etc. | ||
Quel régime fiscal ? | ||
Comment est calculé le bénéfice imposable de l'entreprise ? | ||
Le résultat (bénéfice ou perte) est déterminé en fonction des charges réellement réglées (ou engagées) par l'entreprise. A noter : pour déterminer le résultat réellement réalisé par l'entreprise, il est nécessaire de tenir une comptabilité complète et donc de respecter un certain nombre d'obligations comptables et déclaratives. |
Le bénéfice imposable est calculé de façon forfaitaire sur la base du chiffre d'affaires. | |
Comment est calculé l'impôt sur le revenu ? | ||
Le résultat est intégré dans la déclaration d'ensemble de revenus, avec les autres revenus du foyer fiscal. Pour calculer le montant de l'IR, ce revenu global du foyer est ensuite soumis au barème progressif par tranches de l'impôt sur le revenu. Si le résultat est déficitaire, l'assiette d'imposition personnelle peut ainsi être réduite.
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Le bénéfice forfaitaire est intégré dans la déclaration d'ensemble de revenus, avec les autres revenus du foyer fiscal. Pour calculer le montant de l'IR, ce revenu global du foyer est ensuite soumis au barème progressif par tranches de l'impôt sur le revenu. Il est possible d'opter pour un calcul simplifié de l'impôt sur le revenu, sur la base du chiffre d'affaires : le versement fiscal libératoire (VFL) | |
L'entreprise est-elle redevable de la TVA ? | ||
Oui. Néanmoins, si le CA se situe en dessous des seuils indiqués ci-contre, il est possible de bénéficier de la franchise en base de TVA. |
La micro-entreprise bénéficie de la franchise en base de TVA. Mais dans certains cas, elle sera soumise à la TVA. | |
La cotisation foncière des entreprises est-elle due ? | ||
Oui, mais elle n'est due qu'à partir de l'année suivant celle de la création de l'entreprise. En cas d'implantation dans une zone prioritaire en matière d'aménagement du territoire, une exonération temporaire peut, le cas échéant, être accordée. |
Le même régime social mais un autre mode de calcul des cotisations
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur | |
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Quel régime social ? | ||
Travailleur non salarié (TNS), affilié à la Caisse primaire d'assurance maladie | ||
. Les taux de remboursement des dépenses de soins sont identiques à ceux du régime général des salariés, | ||
Quel que soit le montant du revenu, 3 trimestres de retraite sont automatiquement validés par année d'activité civile d'activité. |
Un chiffre d'affaire minimum doit être réalisé pour valider un trimestre de retraite. | |
Quel est le montant des cotisations sociales ? | ||
Elles représentent environ 44 % du revenu imposable En l'absence de revenus ou de revenus de faible importance, des cotisations minimales sont dues. |
Elles sont calculées en proportion du chiffre d'affaires encaissé | |
Quand payer ses cotisations sociales ? | ||
Elles sont réglées mensuellement, ou, sur option, trimestriellement. A noter : les 2 premières années, elles sont calculées sur une base forfaitaire. |
Chaque mois, ou, sur option, chaque trimestre, le chiffre d'affaires est déclaré et les cotisations réglées. |
Les principaux avantages de chaque statut
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Prise en compte des frais réellement payés (ou engagés, selon les cas) pour la détermination des bénéfices imposables. Récupération de la TVA payée sur les achats de biens et de services. Calcul des cotisations sociales sur la base du bénéfice réellement réalisé. |
Comptabilité simplifiée : obligations comptables réduites à la tenue d'un livre de recettes et d'un registre des achats. Possibilité d'opter pour le versement fiscal libératoire (sous conditions de revenus). |
Les principaux inconvénients de chaque statut
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Obligation de tenir une comptabilité complète (bilan, compte de résultat). |
Non prise en compte des frais et achats réellement payés pour la réalisation du chiffre d'affaires (stocks, primes d'assurances, frais de déplacement, etc.). |
Peut-on passer de l'un à l'autre ?
Entrepreneur individuel "classique" |
Micro-entrepreneur |
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Oui, si le CA annuel se situe en dessous des seuils mentionnés plus haut, il est alors possible de se placer sous le régime fiscal de la micro-entreprise. Le régime micro-social est alors applicable. |
Oui, il est en effet possible d'opter pour le régime réel d'imposition (réel simplifié ou normal pour les artisans et les commerçants, déclaration contrôlée pour les professions libérales). Dans ce cas, le régime social de droit commun des TNS est obligatoirement applicable (régime de l'entrepreneur individuel "classique"). |
Pour en savoir plus sur l'entrepreneur individuel classique et le micro-entrepreneur (auto-entrepreneur).