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Electronique

Temps de lecture 5 minutes

La filière Electronique constitue en Nouvelle-Aquitaine le socle industriel inévitable de la révolution numérique et de la transition énergétique, depuis les technologies du matériau semi-conducteur, aux activités d’intégration et d’assemblage en passant par les composants microélectroniques.

Publié le Jeudi 7 juillet 2022
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  • #Entreprise

Les crises sociales, environnementales et géopolitiques de ces derniers mois ont rappelé la fragilité de nombreuses chaînes de valeur industrielles, souligné la pénurie de compétences clés et la dépendance exagérée de l’Europe aux approvisionnements, ce qui a réveillé les consciences pour mettre en œuvre à l’échelle européenne, d’ambitieux programmes industriels visant à renforcer et développer la résilience industrielle, la compétitivité et la soutenabilité sociale et environnementale.

L’accélération de la diffusion de l’électronique dans tous les secteurs d’activités repose sur des piliers technologiques complémentaires dont la maîtrise conjointe est fondamentale : les technologies et des composants électroniques avec les capteurs intelligents (pour créer les données), les objets connectés (pour les traiter, les transmettre et développer les services associés), l’électronique de puissance (pour accompagner la transition énergétique et le développement des mobilités électriques) ou encore la cybersécurité pour bâtir la confiance nécessaire au développement des technologies électroniques dans l’industrie.

Une filière néo-aquitaine attractive

Dans l’ensemble de ces domaines, la région Nouvelle-Aquitaine au sein de la filière française, dispose de compétences, de savoir-faire technologiques et d’aides au développement de ces technologies qui la rendent attractive auprès de partenaires nationaux, européens et mondiaux.
Dans le secteur privé plus de 20 000 emplois directs et plus de 300 entreprises industrielles en Nouvelle-Aquitaine y contribuent.

Dans le domaine académique public, plus de 600 chercheurs au sein des groupes universitaires de Bordeaux (laboratoire IMS), Limoges (laboratoire XLIM) et Poitiers travaillent aux développements des technologies électroniques de demain, quand plus de 10 000 étudiants se forment annuellement aux technologies de l’information et de la communication.

Fédérer l’écosystème électronique néo-aquitain

La Région Nouvelle-Aquitaine mène depuis de nombreuses années une politique active de soutien à l’enseignement supérieur, à la recherche, au transfert de technologie et à l’innovation. L’électronique est l’un des fers de lance de cette politique en lien avec d’autres filières (aéronautique, spatial, défense, automobile, naval, santé, énergie,…).

  • plusieurs centres de transfert de technologies à l’interface du monde des entreprises et de la recherche (CATIE, CISTEME, ALPHANOV,…)
  • 50 formations et 20 diplômes répartis dans 35 établissements
  • plusieurs pôles de compétitivité et clusters (Aerospace Valley, Alpha-RLH, S2E2, Digital Aquitaine, Aquitaine Robotics…)
  • accélérateurs de l’innovation ( CEA-Tech, Captronic, Tecnalia,…)
  • organisations professionnelles / UIMM
  • en lien avec une trentaine de structures de recherche publique et privée spécialisées dans le numérique
  • en lien avec une vingtaine de clusters et grappes d’entreprises dédiés au numérique et ses applications
  • en lien avec la soixantaine de structures d’accompagnement tournées vers le numérique dont 9 technopoles et une cinquantaine d’incubateurs.

Une première feuille de route régionale

La feuille de route pour les industries électroniques néo-aquitaines dresse les priorités régionales, pour faire de la Région Nouvelle-Aquitaine, un territoire d’innovation, d’intégration et d’industrialisation pour la filière Electronique.
Quatre ambitions nourrissent une douzaine d’objectifs avec leurs actions associées pour :

  • Fédérer l’écosystème électronique néo-aquitain pour s’organiser plus efficacement, orienter la stratégie de soutiens régionaux vers les technologies et les applications à fort potentiel pour le territoire et encourager la constitution d’alliances industrielles stratégiques.
  • Renforcer la résilience industrielle en accélérant vers l’Industrie électronique du futur pour gagner en compétitivité, réactivité et soutenabilité.
  • Maitriser les technologies-clés pour amplifier l’innovation et l’industrialisation vers des marchés émergents ou à forte valeur ajoutée
  • Anticiper les besoins en compétences et renforcer l’attractivité des métiers

La feuille de route prévoit 13 objectifs avec 35 actions associées parmi lesquelles :

  • Conjuguer industrialisation et compétitivité en accélérant l’investissement dans les technologies 4.0  pour répondre à la demande des filières AVAL
  • Consolider les capacités d’investissement de la filière en identifiant les projets à forte valeur ajoutée industrielle,
  • Concevoir les nouvelles briques technologiques pour renforcer la souveraineté sur des marchés à forte demande se distinguant par des ruptures technologiques ou des innovations de référence (optoélectronique, électronique imprimée, mécatronique, plastronique, quantique,…)
  • Acquérir et maitriser les technologies d’intégration et d’assemblage pour une industrialisation réussie en particulier sur l’assemblage de boitiers spécifiques, le packaging avancé,…
  • Accélérer la conception et l'usage des systèmes cyberphysiques (cybersécurité, IA, logiciel embarqué…)
  • Développer des solutions de télécommunication innovante pour gagner en compétitivité et valeur en consolidant les compétences et conception d’architecture micro/nanoélectronique en technologies du semiconducteur.

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