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Nouvelle mandature : priorité à l’emploi, aux entreprises et à l’innovation

Temps de lecture 5 minutes

Face à la crise que nous traversons, la Nouvelle-Aquitaine va s’attacher, pour cette nouvelle mandature, à accompagner les entreprises, les salariés et les demandeurs d’emploi qui souffrent de cette situation et préparer l’avenir, en misant notamment sur la formation et les sauts technologiques, avec une attention particulière portée à la transition environnementale.

Publié le Mercredi 8 septembre 2021
  • #Emploi
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  • #Salarié

Le développement économique est ancré dans l’ADN de la Région Nouvelle-Aquitaine. C’est ici qu’est né le dispositif Usine du futur, dès 2010, avec l’accompagnement régional de l’entreprise Turbomeca à Bordes (64). Dix ans après, plus de 850 entreprises sont passées par ce dispositif dans la région, avec un objectif de 1 500 entreprises à moyen terme. Résultat : en 2019, pas moins de 36 % de l’emploi industriel net national est créé en Nouvelle-Aquitaine. La méthode fonctionne. Et elle fonctionne parce qu’elle place les conditions de travail au cœur du projet industriel. Elle n’oppose pas, elle concilie. Elle prend en compte la transformation des métiers et des entreprises avec pour moteur l’innovation, sans transiger sur le volet environnemental et humain. La méthode se veut vertueuse et traduit bien l’esprit qui anime la stratégie de développement économique de notre Région. Le programme Usine du futur reste donc le vaisseau amiral de la réindustrialisation de nos territoires pour cette nouvelle mandature.

Accompagner la sortie de crise

Ces résultats encourageants ne doivent pas pour autant faire oublier le contexte dans lequel nous évoluons. Un contexte qui appelle à la fois une posture d’humilité et de solidarité avec les entreprises qui souffrent de la crise. L’accompagnement des entreprises, des salariés et des demandeurs d’emploi dans la sortie de crise est donc une priorité. Cet accompagnement passera par la formation aux métiers et compétences de demain, en préparant les sauts technologiques et industriels, comme la Région l’a déjà engagé en travaillant sur les batteries du futur et la construction de la première usine de batteries électriques de France à Nersac (16), par exemple.

Pour les secteurs les plus durablement touchés, comme l’aéronautique et l’automobile, la Région soutiendra la diversification des activités, en particulier pour les sous-traitants. Cela passera aussi par l’accompagnement des investissements à la modernisation des entreprises, par l’innovation, la recherche et développement et le transfert des résultats de ces recherches aux PME et ETI. Sécuriser nos PME et TPE, face aux banques, aux fournisseurs, c’est aussi soutenir leurs besoins en fonds propres, par l’épargne régionale.

Relocaliser et sécuriser

Cette crise l’a démontré violemment : pour protéger et sécuriser notre tissu économique, nous devons réduire notre dépendance – en particulier à l’Asie – sur un certain nombre de produits. Cela concerne en premier lieu le domaine de la santé, mais également de l’électronique ou encore le secteur énergétique. Il ne s’agit pas tant de rapatrier l’ensemble des entreprises parties à l’étranger, que d’anticiper les mutations technologiques et environnementales. Et ce, en travaillant sur des sujets déjà engagés comme le biomimétisme, l’intelligence artificielle et le numérique responsable, la cybersécurité, les biocarburants, les batteries du futur…
Pour soutenir cet indispensable effort de recherche et d’innovation, la Région consacrera 10 % de son budget économique à la recherche, à l’innovation et au développement des technologies de demain.

Préparer l’avenir

La finalité de ces actions, c’est préparer l’avenir. Et pour ce faire, il faut aussi savoir accompagner les entreprises qui se portent bien, qui innovent et qui souhaitent grandir sur nos territoires : de la start-up à l’ETI, en passant par les TPE et les PME.

Parce qu’elle a su développer un écosystème favorable aux entreprises, la Région Nouvelle-Aquitaine a su attirer de beaux projets pourvoyeurs d’emplois, à l’image de Intuitive Surgical, Hydro-Québec, Forsee Power… Tout l’enjeu est donc de poursuivre le développement de ces conditions favorables à l'attractivité du territoire : la disponibilité du foncier, l’offre de transport pour desservir l’entreprise (tant pour les salariés, que pour les fournisseurs ou la logistique), les compétences disponibles et en adéquation avec les besoins des entreprises sur le territoire, la présence d’un réseau structuré de sous-traitants, de laboratoires de recherche et d’innovation, de partenaires… C’est donc sur ces sujets que la Région devra poursuivre son engagement.

La formation sera ainsi au cœur des priorités régionales, pour répondre aux très nombreux postes encore non pourvus en Nouvelle-Aquitaine, faute de compétences adaptées. Pour attirer les talents sur nos territoires et dans nos entreprises, la question de l’emploi du conjoint est également primordiale. Comment l’accompagne-t-on dans sa recherche d’emploi pour favoriser et sécuriser la mobilité des compétences ?

Enfin, cette mandature sera celle du "prendre soin". Prendre soin des entreprises, de leurs salariés et de leurs territoires. C’est pourquoi la vice-présidence consacrée au secteur économique porte la mention, non seulement du développement économique et de l’innovation, mais aussi de l’accompagnement de la RSE (Responsabilité sociétale des entreprises). Si les modes d’intervention de la Région sur ce sujet restent à construire, elle restera attentive à l’empreinte écologique et énergétique des entreprises, ainsi qu’aux conditions de travail des salariés.

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