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Actualité

3 425 nouveaux parcours de formation

Temps de lecture 6 minutes

La Région Nouvelle-Aquitaine s’engage dans le nouveau Plan de réduction des tensions de recrutement proposé par l’Etat et soutient par la formation la dynamique d’embauche actuelle et le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi de longue durée. Cette nouvelle phase du plan est dotée de plus de 23 millions d’euros qui s’ajouteront aux 162 millions budgétés par la Région.

Publié le Lundi 14 février 2022
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Le Pacte régional d’investissement dans les compétences

Le Pacte régional d’investissement dans les compétences 2019-2022 a été adopté en décembre 2018 et signé avec l’Etat en janvier 2019. Pour la Région Nouvelle-Aquitaine, il constitue une opportunité d’amplifier la stratégie de formation professionnelle pour la qualification et le développement des compétences des actifs, permettant de répondre aux besoins des entreprises et des territoires de Nouvelle-Aquitaine.
Construit sur les fondements d’avant crise, le Pacte a bénéficié en novembre 2020 d’une première adaptation visant à répondre aux premiers impacts de la crise sanitaire dans le cadre des plans de France Relance et de Nouvelle-Aquitaine Rebond. Le bilan à mi-parcours présenté lors de la Séance plénière du 13 décembre 2021 a mis en évidence ces ajustements tout en mettant en exergue les premiers effets de l’action régionale avec notamment plus de 100 000 chercheurs d’emploi formés par la Région en 2019 et 2020

Pacte régional d’investissement dans les compétences - bilan et perspectives

Une évolution du pacte adaptée aux différents impacts de la crise

Afin de prendre en compte les effets de la reprise économique et notamment les fortes tensions sur l’emploi observées dès l’été 2021, une nouvelle adaptation du Pacte s’impose pour intégrer l’ambition partagée avec l’Etat de réduction des tensions de recrutement par la formation. Le plan est par ailleurs prolongé jusqu’en 2023.

Thibault Bergeron, conseiller régional en charge de l’accès à la formation

"La situation du marché du travail impose d’agir et de trouver de nouveaux leviers d’action pour que les demandeurs d’emploi puissent se saisir des nombreuses opportunités d’emploi et d’évolution professionnelle qui sont offertes. Il convient aussi que les entreprises ne soient pas freinées dans leur développement par un manque de compétences adaptées. "

Pacte régional d’investissement dans les compétences

L’intervention de la Région Nouvelle-Aquitaine est à resituer dans le contexte de reprise que nous connaissons aujourd'hui. Cela se traduit par de fortes tensions sur le recrutement des entreprisesun nombre record d’offres d’emploi disponibles et le maintien d’un niveau encore très élevé de chômage (5,5 millions de demandeurs d’emploi de catégorie A, B et C dont 498 000 en Nouvelle-Aquitaine). Si le déficit de formation des chômeurs ne peut expliquer à lui seul ce décalage entre l’offre et la demande d’emploi, l’investissement dans les compétences et la qualification reste déterminant pour répondre aux besoins à court, moyen et long termes des actifs, des entreprises et des territoires.

Focus sur les engagements régionaux pour la réduction des tensions de recrutement

La situation actuelle du marché du travail impose de trouver de nouveaux leviers d’action pour accompagner les demandeurs d’emploi et les entreprises du territoire. C’est pourquoi, la Région Nouvelle-Aquitaine entend s’engager dans le nouveau Plan de réduction des tensions de recrutement proposé par l’Etat et soutenir ainsi par la formation la dynamique d’embauche actuelle et le retour à l’emploi des demandeurs d’emploi de longue durée.

Cette nouvelle adaptation du Pacte, portée par un deuxième avenant, est nécessaire pour poser les nouveaux engagements de l’Etat et de la Région. Avec une dotation additionnelle de l’Etat de 23,9 millions d’euros pour la réalisation de 3 425 parcours supplémentaires en Nouvelle-Aquitaine, la Région va déployer un plan d’action régional visant à réduire les tensions de recrutement s’articulera autour 4 axes :

  • remobiliser les demandeurs d’emploi de longue durée par l’augmentation des phases préparatoires à la qualification et à l’emploi en lien avec l’accompagnement réalisé par Pôle emploi ;
  • réduire les tensions structurelles de recrutement en saturant les formations qualifiantes déployées, en mettant à disposition une offre de formation post-bac pour répondre aux besoins de certaines filières, en augmentant les capacités de certaines formations sociales et paramédicales ou en encore en proposant des parcours innovants combinant pré-qualification et formation en situation de travail dans l’entreprise ;
  • répondre aux difficultés de recrutement des entreprises par la mise en place en lien avec Pôle emploi de formations sur mesure préalables à l’embauche, ou encore par l’essaimage des expériences de formation en situation de travail ;
  • soutenir l’évolution et la reconversion professionnelle des actifs, en lien avec les partenaires qui agissent dans ces domaines, par l’abondement du Compte Personnel de Formation (CPF) pour les personnes souhaitant se former dans les secteurs en tension à partir de formations supérieures. 

Cet avenant au Pacte porte également une prolongation de la durée initiale de la contractualisation avec l’Etat au 31 décembre 2023, afin de mettre en œuvre les engagements contractualisés lors de la signature du Pacte initial ou issus des différentes adaptations. 
 

En chiffres

 

Les conditions initiales d’engagement de la Région et de l’Etat conclu dans le Pacte demeurent inchangées. 

  • Etat : engagement pluriannuel (2019-2022) à hauteur du montant prévisionnel de 502,45 millions d'euros incluant les parcours supplémentaires dans le secteur sanitaire et social 
  • Région : engagement de maintenir à minima chaque année une dépense de formation en faveur des personnes en recherche d’emploi de 162,2 millions d’euros, soit 648,8 millions d’euros sur la durée totale du Pacte.

L’avenant n°1 au Pacte intégrait les conditions nouvelles additionnelles de la déclinaison du Plan de Relance national au titre du Plan Jeunes avec un budget complémentaire de l’Etat de 58,7 millions d’euros pour 8 387 entrées supplémentaires destinées aux jeunes. 
 

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