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Créée en 2016 à Bidart (64), Kompaï Robotics conçoit des robots pour assister les personnes dépendantes, seniors ou handicapées. Elle travaille actuellement à une troisième génération de robot, avec un objectif de déploiement dans les maisons de retraite.

© Kompaï Robotics
"Nous sommes en pleine définition de différents scénarios pour faire agir nos robots. Avec une idée primordiale pour l'entreprise : imaginer un modèle économique pour permettre un déploiement dans les maisons de retraite", explique Vincent Dupourque, fondateur et dirigeant de Kompaï Robotics.
Après deux premières versions du robot Kompaï, l'entreprise basque développe actuellement un tout nouveau prototype dont le nom de code est "Kiara". Cette nouvelle génération de robot proposera la combinaison d'une assistance physique et d'une assistance cognitive, au service des plus âgés ou dépendants.
De forme humanoïde, mesurant 1.30 m pour 45 kg, il a été conçu pour accompagner la vie quotidienne des personnes en manque d’autonomie. Il est équipé d’un large écran tactile, de capteurs, de caméras, de lasers, de micros (il parle), d’une barre de soutien pour la marche.
L’ambition est de pouvoir apporter une assistance/indépendance physique, une sécurité, un suivi de santé, une simulation cognitive et ludique et la préservation du lien social.
Ainsi, Kompaï Robotics, avec son partenaire, le groupe Korian, leader des maisons de retraite en France, a ainsi aujourd'hui envisagé deux scénarios principaux :
- l'assistance à la mobilité, afin de donner les moyens aux pensionnaires de maison de retraite de continuer à se déplacer,
- la surveillance nocturne des parties communes de l'établissement, avec un système de patrouille et d'alarme transmise si besoin par le robot.
Ces scénarios sont couplés à une assistance cognitive, pour permettre un divertissement individuel et collectif à travers de la diffusion d'information, vidéos, photos, etc...
Vincent Dupourque, à la tête aujourd'hui d'une équipe de 6 personnes, dont 3 développeurs, un technicien, un sociologue, l'affirme : "L'explosion du marché est proche et l'enjeu aujourd'hui est de trouver un partenaire industriel sur la fabrication".
La Région soutient ce prototype de 3e génération, qui devrait être disponible au 3e trimestre 2018. Sur un budget total de 736 680 euros, les élus régionaux ont voté une subvention de 200 000 euros pour contribuer au financement du programme d'innovation.